Lors de nos premiers échanges j’entends souvent« je sais que ce n’est pas bien, que c’est une mauvaise habitude mais pour le moment je n’arrive pas à faire autrement ». C’est tout à fait normal, avec la fatigue, il peut nous paraître difficile de mettre en place de nouvelles choses qui chambouleraient notre quotidien même si c’est pour du positif ensuite.
Il est également important de se sentir prêts en tant que parents lorsque nous nous décidons de franchir le cap d’un accompagnement au sommeil.
Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises manières de faire les choses, ce qui est important c’est que cela vous convienne à vous parents et à votre enfant.
Aujourd’hui Léon Roupillon vous dévoile quelques astuces simples qui vous aideront déjà pour l’endormissement même si comme mentionné ci dessus, vous n’avez pas encore assez d’énergie pour attaquer de front ces difficultés de sommeil.
1. Le noir, le meilleur allié du sommeil de bébé
La lumière, naturelle ou artificielle, envoie un message à notre cerveau : c’est le jour, il n’est donc pas l’heure de dormir. La production de mélatonine est favorisée par l’obscurité (encore plus à l’heure des siestes), alors commencez à diminuer la luminosité ambiante 60 à 30 minutes avant l’heure du coucher de bébé. Pour les plus grands et aussi pour vous parents attention aux écrans qui émettent une lumière bleue, particulièrement hostile au processus d’endormissement)
Il arrive parfois que vos volets ne soient pas suffisant pour occulter la lumière naturelle au petit matin (plus particulièrement dans nos lieux de vacances), entrainant un réveil très matinal pour bébé. Dans ce cas, n’hésitez pas à installer un rideau occultant ou à investir dans ce rideau occultant nomade qui nous a sauvé quelques siestes de vacances chez Léon Roupillon.
2. Ne pas trop chauffer la chambre de bébé
C’est un dilemme qui revient souvent dans notre quotidien de jeunes parents : bébé a t-il froid ? Est il assez couvert ?
Les bébés, comme les adultes, dorment mieux lorsqu’ils sont au chaud mais dans un environnement frais. Nous vous recommandons donc une tenue de nuit chaude et une chambre d’enfant fraîche, entre 18 °C à 20 °C, permettre de s’assurer que le bébé reste confortable toute la nuit. Vous pourrez trouver ici quelques conseils de vêtements à adopter selon la température.
3. Optez pour le calme dans la chambre de bébé
En préparant la chambre de bébé avant son arrivée, nous avons tous craqué pour le joli mobile à accrocher au lit ou la petite étoile qui diffusera sons et lumières pendant de longues minutes. Même s’ils peuvent nous sembler apaisants, ils peuvent être une véritable source de fascination pour nos petits, ce qui est génial! Mais pas quand ils essaient de dormir. Pour un bébé, cela peut être l’équivalent d’un film d’action, alors essayons de les garder loin de lit et de l’heure de dormir.
Une machine à bruits blancs peut aider à camoufler les bruits extérieurs qui pourraient venir réveiller bébé ou l’empêcher de s’endormir. Une veilleuse aux couleurs chaudes (jaune orangée) peut rassurer les plus grands ( autour de 3 ans) qui auraient une peur du noir, mais à part ça, plus la chambre de votre enfant est « ennuyeuse », mieux il dormira.
4. Soyez prévisibles grâce à la routine du coucher
Une routine de coucher bien planifiée et constante est propice à une bonne nuit de sommeil, peu importe son âge puisque cela s’applique aussi bien au sommeil des adultes. Une fois cette routine bien assimilée et grâce à la prévisibilité de cette dernière, le corps et le cerveau commenceront à reconnaître les signaux qui indiquent que l’heure du coucher approche. Bébé commencera alors à se préparer pour le coucher dès que la première étape de la routine commencera.
Le niveau d’énergie va commencer à diminuer, la production de mélatonine va débuter et les muscles vont commencer à se détendre. Ainsi au moment où vous lui ferez le câlin/bisou de bonne nuit, l’endormissement en sera facilité.
Il s’agit ici de petites astuces pour vous faciliter les endormissements.
N’oublions pas qu’apprendre à son enfant à bien dormir n’est pas une opération d’une nuit. Il faut du temps, de la répétition et beaucoup de constance et de rigueur de la part des parents. Pour ceux d’entre vous qui ont désespérément besoin d’un peu de soulagement, ces conseils devraient vous aider, à prolonger vos nuits de quelques heures.
Une fois que vous aurez un peu plus de repos vous vous sentirez peut être prêts à faire évoluer d’autres points comme celui de l’endormissement autonome. Si vous en ressentez le besoin ou envie d’en parler, n’hésitez pas à réserver un rdv découverte directement ici.