Il y a quelques semaines, j’ai lancé sur Instagram : » La question roupillon » pour vous donner la parole et vous aider au mieux.
La première question Roupillon a été la suivante :
« A quel âge la sieste en contact n’est plus un besoin physiologique de bébé mais une préférence ? »
Je vous apporte ici une réponse un peu plus large concernant l’endormissement autonome.
Il est certain qu’un bébé a des besoins physiologiques accrus les premières semaines/mois de vie, tels que la succion ou le contact avec un de ses parents. Précisons aussi, que ce besoin de contact est aussi précieux et important pour le parent.
Je n’ai pas envie en revanche de parler d’âge, car cela dépend de chaque bébé, de chaque parent, de chaque histoire et de chaque valeur éducative.
En revanche si je devais vous aider à y voir plus clair et simplement si c’est votre souhait de mettre en place l’endormissement autonome, je vous présente ma vision ci-dessous.
Les facteurs à prendre en compte pour se lancer dans l’endormissement autonome
- Pas de pression sur les premières semaines, profitez ! Ces moments là sont précieux et bénéfiques pour tous. En revanche, si pour vous ce n’est physiquement pas possible (pour diverses raisons physiques ou émotionnelles) ne vous culpabilisez pas – dans ce cas de figure, une sieste dans le lit en douceur est préférable à une sieste sur un parent qui se sentirait mal.
- Si votre bébé dès les premières semaines arrivent déjà par lui même à faire quelques siestes de façon autonome, c’est super aussi ! Pas de culpabilité ou de pression, laissez le gérer.
- Du côté de Léon Roupillon, nous ne faisons plus d’accompagnement avant les 3 mois et demi/ 4 mois de bébé, par choix. La première raison c’est qu’en tant que jeunes parents nous avons déjà suffisamment de pression et de choses à comprendre les premières semaines de vie de bébé et également, cela permet d’écarter les premières pistes médicales. Nous proposons en revanche la consultation nouveau-né qui est très souvent d’une aide précieuse.
- Si passées ces premières semaines, cela devient difficile pour vous ou pour votre bébé, que vous sentez que les siestes sont écourtées car il a besoin de retrouver son contexte d’endormissement, que les durées de sommeil sont réduites ou moins qualitatives, en effet la mise en place de l’endormissement autonome peut-être intéressante.
Pour en savoir plus sur l’endormissement autonome, je vous invite à lire l’article intitulé « Pourquoi l’endormissement autonome favorise le sommeil de l’enfant ? »
Si vous souhaitez discuter de la situation de sommeil de votre enfant, je vous invite à réserver un rdv découverte depuis le site.
